Envie de bébé ?

Vous souhaitez avoir un bébé et votre décision est prise. Il est peut-être temps pour vous et votre conjoint de changer vos habitudes et de surveiller votre alimentation. En effet, une hygiène de vie un peu plus rigoureuse vous permettra de mettre toutes les chances de votre côté. La grossesse ou le projet de grossesse est le moment idéal pour prendre de bonnes habitudes afin d’assurer une bonne santé au futur bébé.

1- Préparer son corps à la grossesse

a) L’alimentation avant la grossesse

Plus de folates

La vitamine B9 appelée aussi « acide folique » ou « folates » joue un rôle essentiel dans le développement du fœtus. Elle participe au bon développement du système nerveux de l’embryon et intervient notamment dans la fermeture du tube neural. Elle permet de réduire les risques d’un retard de croissance ou de malformations graves chez le bébé à naître.

Ainsi, dès le début de votre projet de grossesse, pensez à privilégier les aliments riches en folates tel que les légumes à feuilles (salade, épinards, endives…), les agrumes, le maïs, le melon, les lentilles, les pois chiches, les œufs… Il est à noter qu’on trouve autant de folates dans les fruits et légumes frais que dans leurs versions en conserve ou surgelées.

Sachez aussi que vous pouvez commencer à prendre un complément en vitamine B9 dès votre désir de grossesse. En France, il est recommandé à toutes les femmes d’avoir une supplémentation en vitamine B9 deux mois avant le début de la grossesse et durant tout le premier trimestre.

Plus de fer

Une femme sur quatre en âge de procréer manque de fer. Cette déficience est encore plus difficile à combler lors de la grossesse car les besoins vont jusqu’à doubler : de 16 mg/jour avant la grossesse à 20 voire 30 mg/jour au cours du troisième trimestre. D'où l'importance de s'intéresser à ses apports en fer avant et dès la conception !

Principal constituant de l’hémoglobine, le fer permet aux globules rouges d’apporter l’oxygène indispensable aux cellules. Il est important pour la maman et mais aussi pour le bébé car il participe au développement neurologique de l’embryon. Une anémie en fer peut également augmenter les risques de prématurité.
Les aliments riches en fer sont la viande (en particulier le bœuf, le veau, le foie et le boudin noir), les œufs, les salsifis, les épinards, les légumes secs, les fruits secs et oléagineux et n’oubliez pas les fruits car la vitamine C aide à l’absorption du fer !

Plus de calcium

Le calcium permet de renforcer la solidité des os. Il est important d’avoir une bonne réserve de calcium avant la grossesse car, durant les 3 premiers mois de grossesse, votre fœtus prélèvera sur le stock accumulé pour construire sa masse osseuse.

Tous les produits laitiers tels que le lait, le fromage ou les yaourts contiennent du calcium en grande quantité et sont considérés comme la meilleure source alimentaire en calcium. Il est conseillé d’en prendre un minimum de 800 mg par jour en buvant par exemple 3 verres de lait par jour. Si vous supportez mal les produits laitiers, n’oubliez pas que le chocolat, les pistaches, les amandes, les graines de sésame, les figues, les dattes mais aussi les sardines à l’huile en conserve sont de bonnes sources de calcium.

Variété et équilibre

Pour bien préparer votre corps à la grossesse, il vous suffit simplement de manger sain et équilibré. Les légumes, les fruits, les viandes, les poissons, les céréales : tous seront vos alliés pour tomber enceinte. Choisissez-les de préférence bio car trop souvent notre corps est exposé à des produits néfastes. Faites des repas équilibrés 3 fois par jour et essayez d’oublier les aliments saturés en graisses comme les saucisses, les hamburgers ou autres. Pour vous, si les plats sains manquent de goût, pensez aux épices car elles sont pleines d’antioxydants et donc très bonnes pour la fécondité.

Si vous êtes en surpoids, c’est le bon moment de consulter un diététicien. En effet, le surpoids multiplie les risques d’infertilité et perturbe la fonction de reproduction de l’ovulation jusqu’à la fin de la gestation. En outre, avoir un IMC trop élevé peut générer de nombreuses complications pendant la grossesse, sans compter les risques d’hypertension, de diabète et d’accouchement prématuré. Finissons par une bonne nouvelle, le « poids de fertilité maximale » est supérieur au « poids santé », donc pas de régime draconien en perspective, une bonne hygiène de vie devrait suffire !

b) Cap vers une meilleure hygiène de vie

Vers un équilibre corporel et psychique

La fatigue et le stress sont deux ennemis de la fertilité, chez l’homme aussi bien que chez la femme. Le stress peut perturber les cycles hormonaux et même engendrer un arrêt de l’ovulation. Il est donc important que vous et votre conjoint vous ménagiez et relativisiez les petites contrariétés quotidiennes. Prenez du temps pour vous détendre et faites-vous plaisir avec de bons produits pour le corps. Détendez-vous en prenant un bain ou une douche parfumée et en écoutant de la musique relaxante. Veillez à vous organiser au maximum pour éviter tout imprévu de dernière minute pouvant générer un stress supplémentaire. Si vous le pouvez, prenez des vacances ou organisez un week-end en amoureux. Un organisme détendu est toujours plus réceptif !

Pourquoi ne pas commencer à pratiquer une activité comme le yoga ou la sophrologie qui vous aideront à vous relaxer et à trouver un équilibre corporel et psychique. Vous y apprendrez à maitriser votre respiration, ce qui sera également utile en prévision de votre accouchement. Un peu d’exercice régulier, comme la natation ou la marche, peut également favoriser votre fertilité : le sport avec modération contribue à votre bien-être physique et mental, deux éléments importants quand on veut avoir un bébé.

La pratique de l’amour d’une façon régulière vous dynamisera et vous rapprochera de votre conjoint. Veillez à la fréquence de vos rapports, 2 à 3 rapports sexuels par semaine ou chaque deux jour, en respectant le délai de repos pour assurer la qualité des spermatozoïdes. Pour vous aider à mieux coïncider avec la période ovulatoire, vous pouvez accélérer le rythme un peu à l’approche de l’ovulation en passant à l’acte deux jours successifs avant et après la courte période d’ovulation de 24 h seulement. Il est à noter que la meilleure méthode pour détecter le jour J demeure le test d’ovulation.

Se préserver des polluants

Les polluants font partie de notre quotidien (bisphénol A, plastiques, pesticides, pollution atmosphérique). Ils sont à fuir en période de conception, il faut être vigilante et éviter au maximum d’en respirer ou d’en ingérer car ce sont des perturbateurs endocriniens dangereux pour la fertilité.

Quelques mesures simples de précaution s'imposent :

- Evitez les insecticides et pesticides, essayez de choisir des aliments certifiés Bio
- Traquez les phtalates présents dans certains jouets, cosmétiques ou produits d’hygiène pour bébé. Privilégiez les produits de toilette et cosmétiques bio.
- Préférez les contenants en verre plutôt qu’en plastique pour éviter l’exposition au Bisphénol A
- Aérez votre intérieur pour recycler l’air une fois par jour
- Evitez au possible de manipuler les produits d’entretien. Certains peuvent contenir des substances cancérigènes.

Votre rôle de parents commence dès à présent, soyez responsable. Rappelez-vous que tous vos gestes avant ou durant votre grossesse peuvent influencer la santé de votre futur enfant.

c) Préparation au masculin

Messieurs, certains des points ci-dessous vous paraîtront évidents mais il est toujours bon de rappeler quelques règles essentielles qui peuvent améliorer de façon significative votre fertilité. En effet, contrairement aux idées reçues, nous ne sommes pas moins fertiles que nos grands-parents, mais c’est plutôt notre hygiène de vie qui quelquefois laisse à désirer. Toutefois, il existe des tests de fertilité masculine vous permettent de diagnostiquer, rapidement et en toute intimité, la concentration de spermatozoïdes dans votre sperme.

Le tabac : Les femmes le savent pertinemment, il est préférable, voire impératif, d’arrêter le tabac pendant la période de grossesse. Mais on ne parle pas souvent du fait que ce même tabac nuit significativement au potentiel procréateur d’un homme. Récemment, une étude a démontré que les femmes fumeuses étaient 30% moins fécondes que les femmes non fumeuses. En ajoutant une consommation de tabac de la part du conjoint, ce chiffre augmentait de façon signifiante. Si vous avez du mal à arrêter de fumer, n’hésitez pas à en discuter avec votre médecin. Pour vous motiver, pensez à la plus belle des récompenses : un bébé en bonne santé.

L’alcool : Il n’est plus à prouver que l’alcool nuit à la fertilité, mais il est important de rappeler que l’alcool peut aussi avoir de graves conséquences sur le fœtus. Il en est de même pour un excès de caféine qui ne fait pas bon ménage avec le désir d’enfant.

Les habitudes alimentaires : Faites aussi attention à ce que vous mangez car votre corps à besoin de l’ensemble de son potentiel pour procréer. Pensez à faire des repas équilibrés, riches en antioxydants nécessaires à la qualité des spermatozoïdes. Evitez la consommation de viandes fabriquées industriellement comme la charcuterie mais méfiez-vous aussi des viennoiseries, des chips, du beurre et des aliments contenant de l’huile de palme. A l’inverse, évitez également de faire des régimes hypocaloriques qui peuvent avoir des impacts sur le taux hormonal et donc diminuer la fécondité.
Faites le plein de vitamines et minéraux, les compléments alimentaires comme Fertimax pour hommes apportent les micronutriments nécessaires à une bonne qualité des spermatozoïdes.

La sédentarité : Le manque d’exercice physique va, de la même manière, influencer la qualité du sperme et donc réduire la fertilité masculine. II est prouvé qu’une heure de sport par jour ou même 1h30 d’activités en plein air par semaine peuvent augmenter votre fertilité de plus de 40%.

Les polluants font partie de notre quotidien (bisphénol A, plastiques, pesticides, pollution atmosphérique). Ils sont à fuir en période de conception, soyez vigilant et éviter au maximum d’en respirer ou d’en ingérer. Ce sont des perturbateurs endocriniens dangereux pour la fertilité de l’homme car ils entrainent à long terme, une chute significative du nombre et de la mobilité des spermatozoïdes.

La fatigue et le stress : Pour finir, n’oubliez pas que ce sont aussi deux ennemis de la fertilité. Il est important que vous et votre compagne vous ménagiez et relativisiez les petites contrariétés quotidiennes. Par contre, évitez de passer trop de temps dans un sauna, un jacuzzi ou un spa car la chaleur risque d’affecter la qualité des spermatozoïdes.

d) Combien de temps avant de tomber enceinte ?

Le temps qu’il faut pour concevoir est différent pour chaque couple. Cela dépend de la santé, du style de vie et de l’âge des partenaires. Pour un homme et une femme normalement fertiles, le taux de procréation ne dépasse pas les 25 % par cycle. Dans certains cas, notamment lorsque la femme a plus de 35 ans, ce taux est encore plus faible et continue de diminuer avec les années. Mais avant de paniquer, sachez que en ayant des relations sexuelles régulières (tous les 2 à 3 jours) :

• 25% des couples attendent un enfant dès le premier mois
• 70% dans les 6 mois
• 85% dans l’année
• 95% dans les 24 mois

En dehors de tout contexte spécifique, un couple met donc en moyenne entre 6 mois et un an pour concevoir un bébé mais n’hésitez pas à consulter votre médecin qui peut s'assurer qu'aucune difficulté sexuelle ne dresse d'obstacle à la conception.

e) Rose ou bleu

Ce sont les cellules sexuelles du père qui portent les chromosomes liés au sexe du bébé. En effet, il existe deux types de spermatozoïdes et selon qu'il s'agit d'un spermatozoïde de chromosome X ou Y qui fusionne avec l'ovule X, votre bébé sera une fille (XX) ou un garçon (XY). Vous pouvez donner un coup de pouce à la nature car il y a des méthodes naturelles pour avoir une fille ou un garçon.

Repérer sa date d'ovulation : Des recherches ont démontré que les spermatozoïdes Y (masculins) étaient plus rapides que les spermatozoïdes X (féminins). Ces derniers sont certes plus lents, mais aussi plus résistants. Par conséquent : pour concevoir un garçon, le rapport sexuel doit avoir lieu au plus près de la date d'ovulation afin que les spermatozoïdes Y gagnent la course.

En revanche, si vous avez un rapport deux ou trois jours avant l’ovulation, les spermatozoïdes X, qui vivent plus longtemps, auront alors plus de chances de féconder l'ovule, leurs congénères Y étant fatigués de leur périple. Vous aurez ainsi plus de chance de donner naissance à une fille.

Cette méthode naturelle pour influencer le sexe de Bébé exige que vous connaissiez votre date d'ovulation. Armez-vous d’un thermomètre basal et faites des tests étalés sur plusieurs cycles pour établir votre courbe de température. Vous pouvez également utiliser un test d’ovulation.

Réguler son PH vaginal : C’est l'une des variables les plus importantes à considérer lorsque vous voulez choisir le sexe de votre bébé. Si votre ph vaginal est acide, alors vous avez une meilleure chance de concevoir une fille mais s’il est alcalin, vous aurez plus de chances d’avoir un garçon.

Vous pouvez réguler votre ph vaginal grâce à votre alimentation. Pour avoir une fille, optez pour les produits laitiers car le régime fille repose sur une alimentation riche en calcium, en magnésium et pauvre en sodium et en potassium. Le pain ou les biscottes sans sel sont également recommandés. Renoncez à la charcuterie, aux viandes, aux poissons salés et aux crustacés. A contrario, le régime garçon est basé sur une alimentation salée qui évite les laitages. Il faut donc privilégier la viande et le poisson, le pain, les fruits tout en bannissant le lait, le fromage et les pâtisseries.

Une autre théorie du régime alimentaire impliquerait que la richesse calorique de l'alimentation au moment de la conception est un facteur favorable à la naissance de garçons, alors qu'un régime hypocalorique aurait tendance à sélectionner des filles.

Vous pouvez tester votre Ph vaginal grâce à des bâtonnets de coton. S’il est par exemple très élevé, vous pouvez rétablir l’équilibre à l’aide d’un gel vaginal tel que Balance Active BV Gel. Il existe aussi les bonnes vieilles méthodes de grand-mère comme les douches vaginales. Utilisez un litre d'eau et deux cuillères à soupe de vinaigre d'alcool pour avoir une fille ou bien un litre d'eau et deux cuillères à soupe de bicarbonate de soude pour avoir un garçon.

Avoir ou non un orgasme : La qualité des rapports sexuels influencerait aussi le sexe du bébé. L'orgasme de la femme provoque de nombreuses contractions du vagin, permettant aux spermatozoïdes masculins, les plus rapides, d'arriver encore plus vite jusqu’à l’ovule. A l'inverse, une absence d'orgasme favoriserait la conception d'une petite fille. La fiabilité de ces pratiques pour définir le sexe de Bébé n'a jamais été prouvée scientifiquement. Mais ces méthodes ont au moins le mérite d'être inoffensives.

Choisir la bonne position pendant le rapport sexuel : La position du rapport sexuel jouerait également un rôle dans la détermination du sexe de Bébé. Si vous souhaitez un petit garçon, la pénétration doit être profonde et/ou par l’arrière, en levrette par exemple. L’objectif, encore une fois, c’est que les spermatozoïdes « mâles » atteignent le plus rapidement possible le col de l’utérus. S’ils ont un trop long chemin à parcourir, ils peuvent s’épuiser et surtout être détruits par l’acidité du vagin. Si, a contrario, vous voulez une petite fille, une pénétration peu profonde, dans la position du missionnaire, est vivement conseillée.


f) Les premiers symptômes de la grossesse

Les premiers signes d'une grossesse sont différents pour chaque femme et apparaissent à des dates très variables. Certaines femmes ressentent très fortement et très rapidement les premiers signes de leur grossesse et d'autres le découvrent parfois beaucoup plus tardivement.

Les premiers signes peuvent survenir avant le retard de règles, 8 à 10 jours après la fécondation. Pour d’autres femmes, ils peuvent survenir au moment du retard de règles ou quelques jours après. Il est aussi à noter que certaines femmes enceintes présentent peu de manifestations au début de leur grossesse.

Quels symptômes ?

- Retard ou absence de règle (aménorrhée): cela reste la première manifestation de la grossesse. Mais de nombreuses femmes présentent des règles irrégulières, provoquées le plus fréquemment par les méthodes contraceptives utilisées.
- Fatigue inhabituelle : une somnolence au cours de la journée, d'une envie fréquente de dormir.
- Sommeil perturbé : le sommeil est agité et semble peu réparateur.
- Troubles de l'humeur : la survenue d'une irritabilité anormale et plus importante qu'habituellement ainsi que d'une plus forte émotivité.
- Nausées ou vomissements : le plus fréquemment dès le matin et peuvent se prolonger tout au long de la journée.
- Gonflement des seins : les seins peuvent être augmentés de volume, devenir plus sensibles, plus durs et douloureux. Les mamelons sont plus bombés et plus foncés qu’auparavant
- Troubles de l'appétit : une augmentation ou une baisse de l'appétit peut être constaté.
- Dégout de certaines odeurs : certains aliments ou certaines odeurs deviennent désagréables
- Sensation curieuse dans la bouche : l’apparition d'un goût métallique ou d'un goût de fer dans la bouche.
- Envies fortes : la plus connue des envies de la femme enceinte reste l'envie de fraises.
- Poussées d’acné : à cause de au bouleversement hormonal qui peut provoquer une hypersécrétion de sébum et ainsi l’apparition de petits boutons disgracieux.
- Pertes blanches : l’apparition de glaires et pertes vaginales indolores et inodores qui peuvent être abondantes.
- Fréquentes envies d’uriner : L’utérus en grossissant appuie sur votre vessie.
- Constipation : l’intestin devient paresseux et l’utérus compresse vos organes parfois dès le début de la grossesse.

La meilleure manière de s'assurer de la grossesse consiste à effectuer un test de grossesse.

GROSSESSE

2- L’alimentation pendant la grossesse : les 6 nutriments clés
La grossesse est un moment privilégié où il est important de surveiller ses habitudes alimentaires. Une alimentation équilibrée apportera tous les nutriments dont vous et votre bébé aurez besoin tout au long de la grossesse mais il peut quelquefois être nécessaire de compléter votre alimentation par des compléments alimentaires.

L’acide folique

L’acide folique, folates ou vitamine B9, joue un rôle essentiel dans le développement du fœtus et de son système nerveux. Une carence en acide folique expose à des risques de prématurité, de retard de croissance du fœtus et surtout aux anomalies de fermeture du tube neural (spina bifida).

Les aliments riches en acide folique : les légumes à feuilles (salade, épinards, endives…), les agrumes, le maïs, le melon, les lentilles, les pois chiches, les œufs… Il est à noter qu’on trouve autant de folates dans les fruits et légumes frais que dans leurs versions en conserve ou surgelées.

En France, il est recommandé à toutes les femmes d’avoir une supplémentation en vitamine B9 deux mois avant le début de la grossesse et durant tout le premier trimestre.

Le calcium

Le calcium aide à la croissance et à la solidité des os et des dents. Pendant la grossesse, vos besoins en calcium augmentent énormément afin de couvrir à la fois ceux de bébé et les vôtres : votre alimentation devrait vous apporter environ 1000mg de calcium par jour.

Les aliments source de calcium sont les produits laitiers, à consommer à raison de 3 ou 4 par jour. Il est conseillé d’en prendre un minimum de 800 mg par jour en buvant par exemple 3 verres de lait par jour. Si vous supportez mal les produits laitiers, n’oubliez pas que certains fruits oléagineux comme les amandes, les noisettes, les pistaches et les graines de sésame apportent aussi naturellement du calcium. Pourquoi ne pas en glisser un petit sachet dans votre sac à main et les manger au goûter ? Le chocolat, les figues, les dattes mais aussi les sardines à l’huile en conserve sont de bonnes sources de calcium. Choisissez une eau minérale adaptée avec une teneur en calcium supérieure à 150 mg / litre d’eau.

La vitamine D

La vitamine D aide notre corps à mieux absorber le calcium, elle est essentielle à la santé osseuse et intervient dans la construction du squelette du bébé. Au cours du troisième trimestre de grossesse, votre bébé va puiser dans vos réserves de vitamine D pour constituer son propre stock.

Optez pour des poissons gras (saumon, maquereau, hareng, etc.) et des produits laitiers au lait entier ou enrichis en vitamine D (de plus en plus de produits laitiers sont enrichis en calcium et en vitamine D).

Cependant, il est à noter que la principale source de vitamine D ne se trouve pas dans l’alimentation mais dans le rayonnement solaire. De ce fait, les carences sont fréquentes en hiver et au début de printemps ainsi que chez les femmes s’exposant peu au soleil. Une supplémentation systématique est donc recommandée durant la grossesse s’il s’avère que vos réserves sont trop basses.

Le fer

Principal constituant de l’hémoglobine, le fer permet aux globules rouges d’apporter l’oxygène indispensable aux cellules. Il est important pour la maman et mais aussi pour le bébé car il participe au développement neurologique de l’embryon. Les besoins en fer sont particulièrement accrus durant les 6 derniers mois de la grossesse, avec l’augmentation du volume et de la masse sanguine de la maman et du fœtus. Une anémie en fer peut également augmenter les risques de prématurité.

Les aliments riches en fer sont la viande (en particulier le bœuf, le veau, le foie et le boudin noir), les œufs, les salsifis, les épinards, les légumes secs, les fruits secs et oléagineux et n’oubliez pas les fruits car la vitamine C aide à l’absorption du fer !

Certains gynécologues prescrivent systématiquement une supplémentation à partir du second trimestre donc si vous pensez manquer de fer, parlez-en à votre médecin ou sage-femme.

Les oméga 3

Seule l’alimentation peut apporter les acides gras essentiels car l’organisme est incapable de les fabriquer. Les oméga 3 sont particulièrement importants durant la grossesse car ils interviennent dans le développement du cerveau, du système nerveux et de la rétine.

Les oméga 3 se trouvent uniquement dans les produits de la pêche et il est donc recommandé de manger du poisson au moins deux fois par semaine, à compléter par une cuillère à soupe quotidienne d’huile de colza ou de noix pour les salades.

L’iode

L’iode est un oligo-élément, c’est un composant des hormones thyroïdiennes nécessaires à la croissance des tissus, notamment ceux du cerveau. L’iode est aussi important pour la maman que pour son bébé car celui-ci, incapable de produire de l’iode tout seul, puise dans celui que lui fournit sa maman par son alimentation.

L’iode se trouve essentiellement dans les aliments d’origine marine, tels que les crustacés, moules et poissons, à consommer frais et bien cuits pendant la grossesse. Il est aussi présent dans les œufs et les produits laitiers. Enfin, privilégiez le sel iodé pour cuisiner ou assaisonner vos repas.

Attention : Consultez votre médecin ou sage-femme avant de prendre des compléments alimentaires ou des suppléments médicamenteux.

Variété et équilibre dans votre alimentation

Pour aider votre corps durant la grossesse, il vous suffit simplement de manger sain et équilibré. Les légumes, les fruits, les viandes, les poissons, les céréales : tous seront vos alliés pour une grossesse pleine de santé. Choisissez-les de préférence bio car trop souvent notre corps est exposé à des produits néfastes. Faites des repas équilibrés 3 fois par jour et essayez d’oublier les aliments saturés en graisses comme les saucisses, les hamburgers ou les aliments fabriqués industriellement. Privilégier les aliments riches en antioxydants comme les vitamines E et C ainsi que le bêta-carotène. Une étude récente a prouvé que la consommation d'antioxydants pendant la grossesse pouvait diminuer le risque d'asthme et d'eczéma chez l'enfant. Si pour vous les plats sains manquent de goût, pensez aux épices car elles sont pleines d’antioxydants.

Attention au surpoids, avoir un IMC trop élevé peut générer de nombreuses complications pendant la grossesse, sans compter les risques d’hypertension, de diabète et d’accouchement prématuré. Il n’est pas nécessaire de manger pour deux lorsqu’on est enceinte, essayez plutôt de manger deux fois mieux. Donc pas de régime draconien en perspective, une bonne hygiène de vie devrait suffire ! Mangez de tout, en quantité suffisante pour éviter les fringales et en privilégiant les aliments riches en fer et en protéines, dont votre corps a besoin.

Lutter naturellement contre les désagréments de la grossesse

Les fruits et les légumes sont vos alliés santé et ils peuvent aussi vous aidez à surmonter les désagréments souvent liés à la grossesse.

- Nausées matinales : Le gingembre, cette racine exotique au goût piquant, constitue un traitement efficace et sans danger contre les nausées ou les vomissements du premier trimestre. Les fruits et légumes riches en vitamine B6 comme l’ail, le poivron l’avocat, sans oublier les bananes et les fruits secs (noix et noisettes) peuvent aussi vous aider.

- Constipation : Tous les légumes riches en fibres améliorent le transit intestinal et aident donc à lutter contre la constipation mais aussi contre les hémorroïdes (fréquentes au cours de la grossesse). 25 à 30 g de fibres chaque jour sont recommandés. Vous les trouverez principalement dans les fruits secs (figue, noix de coco, noix de pécan, abricots ou raisin). Si vous préférez les fruits ou les légumes frais, faites le plein de baies rouges (framboise, cassis, groseille) ou de fruits exotiques (fruit de la passion ou goyave) mais également de petits pois, de poireaux ou de céleri-rave.

- Anémie : Les besoins en fer sont plus élevés lors de votre grossesse et une carence en fer peut conduire à l’anémie. C’est donc le moment de privilégier les légumes riches en fer tels les fèves, pois chiches, lentilles et épinards qui sont les champions de cette catégorie. Mais on trouve aussi cet oligo-élément dans les fruits secs tels les noix de cajou, les amandes et les raisins. En revanche : évitez de boire du thé pendant les repas, il diminue l’absorption du fer. Abusez plutôt des végétaux riches en vitamine C qui permettent d’accroître par deux ou trois son absorption.

- Manque de tonus : La vitamine C joue un rôle primordial au niveau de votre immunité et lutte contre les infections. C’est aussi l’amie du fer et du collagène, substance qui assure la tenue des différents tissus du corps (peau, os, placenta). Un manque de vitamine C peut être évité si vous mangez suffisamment d’agrumes (orange, pamplemousse, mandarine…), de kiwi, de goyave, de cassis mais aussi des poivrons ou des brocolis. Pensez à parsemer vos salades d’herbes aromatiques, qui en sont riches comme le persil ou la coriandre !

- Crampes : Les crampes musculaires au niveau des jambes sont fréquentes au cours de la grossesse, spécialement au cours des derniers mois. Une alimentation riche en magnésium permet d’améliorer ces désagréments et de combler une insuffisance, fréquente au cours de la grossesse. A vous les légumes verts, les légumes secs (haricots blancs, lentilles, pois cassés) et les noix, noisettes et amandes.

3- Les produits ou aliments à éviter

L’alcool : Évitez bien sûr toutes boissons alcoolisées (alcools forts, vins, bières…) mais méfiez-vous aussi des aliments contenant de l’alcool.

Le tabac : arrêtez de fumer pendant votre grossesse pour limiter le risque pour la santé de votre enfant (fausses couches, morts fœtales in utero, complications placentaires, prématurité et retard de croissance intra-utérine et augmentation des grossesses extra-utérines). Il est possible d’utiliser des substituts nicotiniques sous contrôle médical. Évitez aussi les ambiances enfumées.

La caféine : modérez votre consommation de café, de thé, et certains sodas et boissons énergisantes. Essayez de limitez votre consommation à trois tasses de café maximum par jour. Pour un même volume, le thé contient deux fois moins de caféine que le café.

La vitamine A : le foie et les produits à base de foie (les pâtés, l’huile de foie de morue) sont particulièrement riches en vitamine A. Si elle est consommée en grandes quantités, cette vitamine peut être dangereuse pour le fœtus

Le soja et les produits à base de soja contiennent des hormones dont les effets pourraient s’avérer néfastes.
Certains aliments enrichis en phytostérols (margarines, yaourts, boissons lactées, sauces vinaigrettes). Conçus pour les personnes ayant trop de cholestérol, ces produits sont déconseillés pendant la grossesse.
Certains aliments susceptibles d’abriter la bactérie Listeria. La listériose est une maladie rare, mais grave, causée par l’ingestion d’aliments contaminés par la bactérie Listeria. En outre les symptômes de fièvre, maux de tête, diarrhée chez la maman, elle peut aussi entraîner une fausse-couche ou une mortinaissance et peut rendre votre bébé malade à sa naissance. On retrouve souvent cette bactérie dans des aliments qu’on ne fait généralement pas cuire et la Listéria peut survivre aux températures d’un réfrigérateur. Il est possible d’éviter la listériose en ne mangeant pas certains produits tels que la charcuterie, les hot-dogs, les fruits de mer crus et en manipulant les aliments de manière sécuritaire.

Certains aliments susceptibles d’abriter la toxoplasmose. Contractée durant la grossesse, la toxoplasmose peut avoir de très lourdes conséquences sur le fœtus telles que des malformations, des troubles oculaires ou bien une fausse couche. Le parasite responsable de la toxoplasmose se développe dans les viandes crues, veillez à ne consommez que des viandes bien cuites. Evitez également de manger de la charcuterie, et tout particulièrement du jambon cru. Attention aussi aux légumes et fruits, issus d'une terre qui peut être souillée par des excréments porteurs du parasite, ils doivent être lavés avec soin et, par mesure de sécurité, épluchés. Il est préférable de les consommer cuits afin de limiter davantage les risques. En règles générales, n’oubliez pas de vous laver soigneusement les mains à l'eau chaude et au savon et brossez-vous les ongles avant et après avoir manipulé des aliments. Pensez également à bien laver vos ustensiles de cuisine et évitez de goûter pendant la cuisson votre plat afin d'éviter tous risques de contamination.

Le mercure

Le poisson est une source élevée de protéine et d’acides gras oméga-3 et ceux-ci jouent un rôle primordial dans le développement du cerveau du fœtus. Cependant, faites attention car certaines espèces de poisson contiennent des quantités plus grandes de mercure et ce métal peut nuire au cerveau en développement de votre enfant à naître. Veillez donc à limiter à 150 grammes par mois la consommation de thon jaune (ou obèse), d’escolar, de bar commun, de requin, de makaire, d’espadon et de barracuda. Limitez à 300 grammes par semaine la consommation de thon blanc en conserve, de morue, d’achigan, de sébaste et de truite. Les autres poissons comme le saumon, la truite arc-en-ciel, la sole et d’autres sortes de thon pâle en conserve comme la bonite à ventre rayé, le tongol et l’albacore peuvent être mangés en tout temps.

Les édulcorants

Ces produits sont tout sauf naturels. Certes, ils apportent un bon goût sucré sans être caloriques mais ils peuvent être dangereux pour le fœtus. Evitez particulièrement les édulcorants qui contiennent de l’aspartame, à cause de la présence de phénylalanine. Cet acide aminé est toxique pour les bébés atteints de phénylcétonurie, une maladie héréditaire qui touche un enfant sur 17 500. Le dépistage ne peut se faire qu’à la naissance donc il vaut mieux s’abstenir en attendant.

4- Hygiène de vie pendant la grossesse

Vers un équilibre corporel et psychique

Le stress

Stress et grossesse ne font pas bon ménage. La maîtrise du stress durant la grossesse permettra aux futurs parents de mieux se préparer à affronter toutes les difficultés ensemble. Une bonne communication est nécessaire pour cet avenir à trois. Il est donc important que vous et votre conjoint vous ménagiez et relativisiez les petites contrariétés quotidiennes. En effet, durant sa grossesse, la future maman ressent plus d’émotions mais aussi plus de stress. L’accouchement, l'état de bébé ou le fait de devenir parent provoquent de l’inquiétude dans le couple. Plus la grossesse avancera, plus la future maman sera sensible et ressentira fortement différents sentiments. Elle pourra ainsi facilement passer du rire aux larmes.

Alors, comment gérer le stress de la grossesse ?

Voici quelques conseils qui vous aideront à mieux gérer vos émotions :
- Veillez à vous organiser au maximum pour éviter tout imprévu de dernière minute pouvant générer un stress supplémentaire.
- Apprenez à différencier les vrais besoins des choses banales. Faites une liste des priorités.
- Ne vous enfermez pas dans une bulle où le stress est devenu banal. Ainsi, la différenciation entre sujet stressant et sujet de routine se fera plus facilement.
- Prenez du temps pour vous détendre, offrez-vous des massages, des pédicures ou des manucures. Faites-vous plaisir avec de bons produits hydratants pour le corps. Détendez-vous en écoutant de la musique relaxante.
- Pratiquer la méditation, apprenez à vous poser, à réfléchir et à voir les choses à la manière de l’autre.

L’activité physique

Si votre grossesse se déroule normalement et que vous n’avez aucunes contre-indications médicales, vous pouvez sans danger pratiquer une activité physique modérée. L’exercice physique est bénéfique pour la plupart des femmes enceintes et aide à prévenir la constipation, les varices, soulager le mal de dos, préparer votre corps pour l'accouchement et maintenir votre capacité physique en général. Privilégiez des activités à faible impact et à intensité modérée comme la marche, la natation, la danse, le vélo, l'elliptique, l'aérobie sans saut, etc.

Veillez cependant à respecter certaines lignes directrices :
- Lorsque vous faites de l'exercice, commencez doucement, allez-y graduellement et assurez-vous d'effectuer un retour au calme après votre activité.
- Vous devriez être en mesure de parler et marcher en même temps. Sinon, baissez l'intensité de votre exercice.
- Prenez des pauses fréquentes.
- Évitez les exercices sur le dos après votre premier trimestre. Ceci peut créer une pression trop importante sur la veine cave qui limiterait le débit sanguin au bébé.
- Évitez de sauter, rebondir ou de faire de grands sauts. Les tissus sont beaucoup plus souples pendant la grossesse, ce qui pourrait augmenter le risque de blessures aux articulations.
- Assurez-vous de boire beaucoup de liquide avant, pendant et après l'exercice.
- Ne vous entraînez pas dans des chaleurs extrêmes ou dans un climat très humide.
- Si vous vous sentez très fatiguée ou le souffle court, faites une pause et recommencez doucement.

Pendant la grossesse, la femme enceinte a souvent des rêves érotiques. Il est même normal qu’elle ait un orgasme pendant son sommeil. Si vous menez une grossesse sans problème, vous pouvez faire l'amour jusqu'au début du travail. Parlez-en d'abord avec votre gynécologue si vous rencontrez des soucis pendant votre grossesse, comme un placenta prævia ou des saignements, ou si vous avez déjà fait des fausse-couches. Mais autrement, les médecins sont aujourd'hui unanimes : l'épanouissement sexuel ne fait courir aucun danger à la future mère et à l'enfant qu'elle porte. Au cours du premier trimestre, la crainte d'une fausse-couche peut diminuer le désir sexuel mais cette crainte est infondée car à ce stade, les fausse-couches sont le résultat d'anomalies chromosomiques de l'embryon. La grossesse ne doit donc pas être pour la sexualité du couple un désert de neuf mois.

Se préserver des polluants

Les polluants font malheureusement partie de notre quotidien (bisphénol A, plastiques, pesticides, pollution atmosphérique). Pendant leur grossesse, les femmes sont particulièrement vulnérables à tous les polluants qui nous entourent car leur système immunitaire est diminué. Le fœtus peut aussi être atteint car le placenta ne constitue pas une barrière efficace contre les substances chimiques. L’exposition à ces polluants pendant la grossesse augmente le risque de naissances prématurées, de malformations congénitales ou de développement de maladies à l'âge adulte. Si vous attendez un heureux évènement, il faut donc redoubler de vigilance.

Quelques mesures simples de précaution s'imposent :
- Evitez les insecticides et pesticides, essayez de choisir des aliments certifiés Bio
- Traquez les phtalates présents dans certains jouets, cosmétiques ou produits d’hygiène pour bébé. Privilégiez les produits de toilette et cosmétiques bio.
- Préférez les contenants en verre plutôt qu’en plastique pour éviter l’exposition au Bisphénol A
- Aérez votre intérieur pour recycler l’air une fois par jour
- Evitez au possible de manipuler les produits d’entretien. Certains peuvent contenir des substances cancérigènes.
Votre rôle de parents commence dès à présent, soyez responsable. Rappelez-vous que tous vos gestes durant votre grossesse peuvent influencer la santé de votre futur enfant.

5 - La ménopause

La ménopause est une transition naturelle dans la vie d’une femme. Elle est souvent accompagnée de symptômes peu notables mais parfois ces symptômes peuvent nuire au travail, aux relations et à la vie quotidienne.

La ménopause ne commence pas brutalement par un arrêt des règles. La période menant à la ménopause s’appelle péri-ménopause, et peut durer entre cinq et huit ans. À l’approche de la ménopause, les ovaires produisent moins d’oestrogènes, provoquant des changements dans l’organisme. Pendant la péri-ménopause, le flux menstruel peut graduellement s’alléger et éventuellement prendre fin. Aucun test ne permet de diagnostiquer la ménopause, les symptômes demeurent le meilleur moyen d’en déterminer la manifestation. En règle générale, dès qu’une femme accuse une absence de règles pendant 12 mois consécutifs, on peut dire qu’elle est en ménopause. Ceci dit, certains symptômes peuvent persister, mais à un degré moindre. La plupart des femmes ressentent les changements physiques et émotifs liés à la péri-ménopause vers le milieu de la quarantaine ou au début de la cinquantaine, quoique que les symptômes puissent se produire plus tôt ou plus tard.

Quels en sont les symptômes?
• saignements irréguliers
• bouffées de chaleur
• sueurs nocturnes
• palpitations cardiaques
• troubles du sommeil
• étourdissements
• crises d’anxiété
• nausée
• sécheresse, pertes ou saignements vaginaux
• infections urinaires récurrentes
• problèmes urinaires (incontinence urinaire)
• baisse de la libido
• difficultés de concentration
• fatigue
• irritabilité
• problèmes de mémoire
• sautes d’humeur
• raréfaction osseuse

Les traitements oestrogéniques de substitution : ils contiennent une forme synthétique d’œstrogène appelée œstradiol. Ce médicament peut être pris par voie orale, sous cutanée ou par voie vaginale. Les effets indésirables de tout traitement hormonal de substitution peuvent inclure un risque de crise cardiaque, d’AVC et de caillots sanguins et il est recommandé de consulter votre médecin pour qu’il décide du traitement pharmaceutique qui vous convient le mieux.

La ménopause peut se manifester de différentes façons d’une femme à l’autre. Cependant, toutes les femmes devraient profiter de cette période pour bien se nourrir, faire de l’exercice et essayer d’améliorer leur hygiène de vie. La prise de suppléments alimentaires spécifiques est conseillée. L’utilisation de gel lubrifiant permettra également d’avoir une vie amoureuse plus épanouie. Tous ces changements feront en sorte que la transition vers la ménopause soit plus facile.